Mardi du CERDI du 10 janvier 2017, animé par Claude Andreau, avec l'appui de Ramen Azzouzi
« La foi à l'épreuve de la vie »
Claude avait choisi de nous partager quelques années de sa vie, lorsqu'à 20 ans (en 1958) il a fait son service militaire en Algérie.Le thème qu'il avait retenu « la foi à l'épreuve de la vie » a beaucoup touché la vingtaine de personnes venues l'écouter : certains avait aussi connu cette époque où l'Algérie était encore française, où les appelés venaient des 2 bords de la Méditerranée.
Il avait installé une table avec quelques archives, livres et photos.
En 1957 un officier avait dénoncé dans l'Express la torture en Algérie.
Il écrivait : « Il faut une certaine force d'âme pour être capable de distinguer le bien du mal quand tout nous plonge dans l'arbitraire et l'absurde, et que se révèle le versant atroce de l'humanité. »
Dans une première partie Claude nous a expliqué son itinéraire : angevin dans une famille respectueuse des différences, ses 2 mois de classes à Vannes puis sa formation de radio à Saint Brieuc. En mars 59, c'est le départ : il prend le train puis le bateau, puis à nouveau le train jusqu'à Sétif et enfin le camion jusqu'à Kerata, puis quelques mois ensuite à Lafayette.
Ensuite Claude nous a partagé les différents évènements qui ont interpellé sa foi : un rasoir prêté à un algérien qui ne comprenait pas le français, la soirée à Angers avec Lanza del Vasto au cours de sa convalescence due à une mauvaise jaunisse, le groupe de réflexions qui accueillait catholiques, agnostiques et communistes, le maréchal des logis chef qui aurait bien coupé une oreille de son copain juste pour avoir raison !
Les échanges ont été animés, il en ressort que la force d'âme dont parlait l'officier en 57 et qu'a vécu ensuite Claude pendant les 28 mois de son service militaire repose sur les points suivants : une éducation et une foi entretenues grâce à des temps de réflexions, de partages, de respect.
Le mot de la fin reviendra à Jean : « attention à ne pas seulement défendre ceux qui nous ressemblent ».
« La foi à l'épreuve de la vie »
Claude avait choisi de nous partager quelques années de sa vie, lorsqu'à 20 ans (en 1958) il a fait son service militaire en Algérie.Le thème qu'il avait retenu « la foi à l'épreuve de la vie » a beaucoup touché la vingtaine de personnes venues l'écouter : certains avait aussi connu cette époque où l'Algérie était encore française, où les appelés venaient des 2 bords de la Méditerranée.
Il avait installé une table avec quelques archives, livres et photos.
En 1957 un officier avait dénoncé dans l'Express la torture en Algérie.
Il écrivait : « Il faut une certaine force d'âme pour être capable de distinguer le bien du mal quand tout nous plonge dans l'arbitraire et l'absurde, et que se révèle le versant atroce de l'humanité. »
Dans une première partie Claude nous a expliqué son itinéraire : angevin dans une famille respectueuse des différences, ses 2 mois de classes à Vannes puis sa formation de radio à Saint Brieuc. En mars 59, c'est le départ : il prend le train puis le bateau, puis à nouveau le train jusqu'à Sétif et enfin le camion jusqu'à Kerata, puis quelques mois ensuite à Lafayette.
Ensuite Claude nous a partagé les différents évènements qui ont interpellé sa foi : un rasoir prêté à un algérien qui ne comprenait pas le français, la soirée à Angers avec Lanza del Vasto au cours de sa convalescence due à une mauvaise jaunisse, le groupe de réflexions qui accueillait catholiques, agnostiques et communistes, le maréchal des logis chef qui aurait bien coupé une oreille de son copain juste pour avoir raison !
Les échanges ont été animés, il en ressort que la force d'âme dont parlait l'officier en 57 et qu'a vécu ensuite Claude pendant les 28 mois de son service militaire repose sur les points suivants : une éducation et une foi entretenues grâce à des temps de réflexions, de partages, de respect.
Le mot de la fin reviendra à Jean : « attention à ne pas seulement défendre ceux qui nous ressemblent ».